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Ibou Diagne

Ibou Diagne

Sénégal - Art visuel

L’artiste

Quelques mots sur votre parcours artistique

Né le 22 janvier 1979 à Dakar, je suis un artiste autodidacte qui a fréquenté l’atelier de Daouda Ndiaye, professeur d’art et artiste plasticien renommé. Depuis ma première exposition au début des années 2000, j’ai participé à diverses expositions collectives au Sénégal et en France.

Depuis combien de temps êtes-vous artiste ?

Intéressé par le dessin depuis l’école primaire, j’ai débuté ma carrière artistique en 1996.

Pourquoi avez-vous postulé à cette bourse ? En quoi la bourse va vous soutenir ?

Tous les évènements culturels ont été annulés. La Biennale Dark’art 2020, préparée depuis plusieurs mois, qui est une source de revenu importante, a été reportée. Je suis touché économiquement par cette situation et cette résidence créative me permettra aussi de progresser dans ma créativité en expérimentant d’autres outils et supports.

Quels sont vos objectifs artistiques concrets après cette résidence ?

Après la résidence, je compte continuer l’expérimentation d’autres supports, faire progresser ma présence dans le numérique et, si possible, préparer une exposition internationale actuellement suspendue à cause du Covid-19.


Sa résidence

Qu’avez-vous accompli au cours de cette résidence de création ? Quel est le résultat (œuvre créée) ?

Lors de la résidence créative « Creativity is life » j’ai réalisé une œuvre qui s’appelle Soppi jikkó ( changement de comportement ) qui est un lave main symbole de la lutte contre la Covid 19 au Sénégal réalisé avec du matériel de recyclage conçu par des artisans. Trois personnes ont contribué à la réalisation de l’œuvre : un menuisier métallique pour la fabrication du lave main, un plombier pour installer le dispositif d’eau et moi-même.

**Comment estimez-vous que ces activités permettent une réflexion sur le monde actuel, en lien avec la crise du COVID-19, et/ou sur la construction du futur ?

Pour le Sénégal, cette crise a permis de voir émerger beaucoup d’inventivité de la part de nos artisans, artistes et jeunes créateurs.
Les frontières étaient fermées les gens se sont tournés vers le consommer local, on a vu beaucoup de dynamisme du secteur informel ce qui a permis de pallier le manque de certains matériaux.
Pour l’après la crise du Covid, je pense que nos Etats devraient aider plus les créateurs et favoriser le consommer local.

**Quel a été votre ressenti durant la résidence ? Et au sortir de celle-ci ?

Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières durant la résidence. J’avais imaginé mon œuvre et le résultat est même au-delà de mes espérances dans la conception du fût par le menuisier métallique : il a été très ingénieux et m’a fait un produit mieux que je ne le pensais.
Le fait de travailler sur un nouveau support a été très bénéfique pour moi. Cela m’a permis de tester une nouvelle technique et l’utilisation d’un nouveau matériau de travail.

Son œuvre

[(

Soppi Jikkó

)]






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