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Marie Clémentine Dusabejambo

Marie Clémentine Dusabejambo

Rwanda - Cinema

L’artiste

Quelques mots sur votre parcours artistique

Mon parcours de cinéaste a commencé en 2008 lorsque j’ai rejoint un groupe de jeunes cinéastes de mon quartier à Kigali. En 2010, j’ai répondu à un appel à candidatures pour une compétition de script par Tribeca film Institute à New York que j’ai gagné et été capable de réaliser mon premier court-métrage en 2011. J’ai un faible pour la représentation de la vie de tous les jours, du quotidien; et mon travail tente de donner un sens au monde. C’est à travers l’expression de bonheur, de la douleur, des rêves et des frustrations que j’explore les dualités de la vie.

Depuis combien de temps êtes-vous artiste?

Je suis artiste depuis environ 11 ans maintenant.

Pourquoi avez-vous demandé cette bourse? Comment la bourse vous soutiendra-t-elle?

Lorsque la crise de la pandémie de coronavirus a commencé, j’ai ressenti le besoin de raconter l’histoire en tant que cinéaste africain mais surtout en tant qu’être humain vivant à une époque historique qui marquera le monde et pourrait même le changer. C’est un documentaire urgent, je filme et documente des événements depuis le début du confinement sans aucun financement. Lorsque j’ai vu cette bourse lancée par Africalia, j’étais à un point où j’avais besoin d’un autre système de soutien pour pouvoir donner vie à ce film documentaire. Ce fonds m’aidera à finaliser la production et la post-production.

Quels sont vos objectifs artistiques concrets après cette résidence?

Après cette résidence, je continuerai à travailler sur mon premier développement de long métrage sur lequel je travaillais avant la crise. Cette crise nous a montré que malgré la limite, nous pouvons encore être créatifs.

Sa résidence

Qu’avez-vous accompli au cours de cette résidence de création ? Quel est le résultat (œuvre créée) ? Qui a été impliqué dans le processus de création ?

Pendant la résidence de création, j’ai pu continuer à travailler sur une idée de documentaire que j’avais eue lorsque la pandémie mondiale a commencé. J’étais plus intéressé par la psyché autour du coronavirus. Grâce à la bourse « La créativité, c’est la vie », j’ai pu terminer le tournage des images, travailler sur une narration en voix off réfléchie du documentaire, et j’ai également pu commencer le processus de post-production et maintenant je sors de la résidence avec une ébauche du film.

Comment estimez-vous que ces activités permettent une réflexion sur le monde actuel, en lien avec la crise du COVID-19, et/ou sur la construction du futur ?

Je pense que le sujet du film documentaire reflète le monde d’aujourd’hui. Pouvoir travailler avec d’autres artistes qui avaient besoin d’un emploi pendant cette crise, cela donne un sentiment d’attention et de valeur.

Quel a été votre ressenti durant la résidence ? Et au sortir de celle-ci ?

Pendant la résidence, j’ai eu la chance de pouvoir couvrir certaines dépenses du projet et aussi d’amener d’autres personnes à bord, de partager avec elles des moments de réflexion sur ce qui se passe maintenant, ce qui m’a aidé à rester fort mentalement et à continuer à travailler sur ce travail. Faire un film documentaire est un long voyage et le fait de pouvoir recevoir ce fonds m’a aidé à faire un grand pas vers la vision de ce que je veux pour l’histoire et la qualité de ce film documentaire.

Son œuvre

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