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Isaac Sahani

Isaac Sahani

RDC - Art visuel

L’artiste

Quelques mots sur votre parcours artistique

Initiateur et Directeur artistique de Laboratoi’art, ma pratique artistique s’étale sur divers médias combinant photographie, vidéo, performance et installation en menant une réflexion axée sur des questions liées à mon pays, la République Démocratique du Congo.

Depuis combien de temps êtes-vous artiste ?

Je suis artiste depuis 10 ans.

Pourquoi avez-vous postulé à cette bourse ? En quoi la bourse va vous soutenir ?

J’ai postulé à cette bourse pour avoir des possibilités de m’exprimer et montrer au grand public ce dont ma tête s’y penche.
Cette bourse me soutient en m’offrant des possibilités d’avoir accès aux outils et avantages qui permet de rendre visible les idées et pensées enfouies en moi.

Quels sont vos objectifs artistiques concrets après cette résidence ?

Mon principal objectif est de pouvoir observer une avancée dans la manière d’aborder le monde entant qu’artiste, élargir ma vision et perspective dans le domaine de l’art contemporain avec le réseau que j’aurai à tisser dans «Creativity is life».

Sa résidence

**Qu’avez-vous accompli au cours de cette résidence de création ? Quel est le résultat (œuvre créée) ?

Durant ma résidence, j’ai travaillé sur un projet qui a mêlé photographies, installations et expositions et qui a abouti à une vidéo.

Comment estimez-vous que ces activités permettent une réflexion sur le monde actuel, en lien avec la crise du COVID-19, et/ou sur la construction du futur ?

Ces activités, par leur nature, ont permis aux personnes, qui ont pu y avoir accès, d’être avisées sur les manières dont il faut réfléchir les nouveaux fonctionnements de nos villes africaines. Avec le COVID-19 et surtout ses conséquences, il a été question de voir combien il faut être préventifs quant à la mise en place d’infrastructures adéquates capables de prévenir afin d’éviter le chaos de tous genres…

Quel a été votre ressenti durant la résidence ? Et au sortir de celle-ci ?

C’était une joie énorme de travailler sur ce projet, car ça m’a permis de travailler dans des conditions que je souhaiterais toujours avoir. L’œuvre a été réalisée à 90 % comme je le pensais. J’ai rencontré pas mal des difficultés, telles que : Photographier la commune de la Gombe, centre-ville de Kinshasa (ma cible) qui était confinée et dont l’accès était complètement impossible surtout pour faire des images. Il m’a alors fallu négocier avec les services de sécurité… Les autres difficultés furent liées à l’aspect technique, notamment sur l’impression de la photo principale en mosaïque qui devait être imprimée en grand. Comme nos imprimeries en ville ne m’ont pas permis d’avoir le résultat que je souhaitais, j’ai imprimé carte par carte pour le monter ensuite et avoir 3,78 x 2,40m.
Et pour dire vrai, je suis satisfait de ce résultat.

Son œuvre

[(

Ville morte

)]










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