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Cissy Nalumansi

Cissy Nalumansi

Ouganda - Cinéma

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L’artiste

Quelques mots sur votre parcours artistique

Mon parcours professionnel a débuté en 2018 lorsque j’ai remporté une bourse de formation cinématographique d’un an entièrement rémunérée avec l’usine Multichoice Talent. Pendant la remise des diplômes, l’Académie m’a décerné un voyage de stage rémunéré à Nollywood au Nigéria.

Depuis combien de temps êtes-vous artiste?

Mon désir de raconter des histoires s’est manifesté il y a 6 ans lorsque j’étudiais mon baccalauréat en technologie de l’information.

Pourquoi avez-vous demandé cette bourse? Comment la bourse vous soutiendra-t-elle?

J’ai l’intention de faire un film documentaire sur les créatifs en quarantaine, pour comprendre comment ils survivent pendant le confinement dû au virus en Ouganda.

Quels sont vos objectifs artistiques concrets après cette résidence?

Pour encourager les cinéastes en difficulté et leur rappeler qu’ils ne sont pas oubliés et qu’ils sont pris en charge;
Tendre la main au gouvernement et aux décideurs politiques en Ouganda et les exhorter à envisager de soulager le secteur créatif qu’ils ignorent depuis longtemps.

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Sa résidence


Qu’avez-vous accompli au cours de cette résidence de création ? Quel est le résultat (œuvre créée) ? Qui a été impliqué dans le processus de création ?

J’ai produit un film documentaire d’une heure sur la quarantaine de artistes de l’industrie cinématographique ougandaise. Mon processus de création a consisté à passer des appels préalables aux artistes pour leur demander si nous pouvions leur rendre visite chez eux et discuter avec eux. Une fois qu’ils ont accepté de nous rencontrer, nous nous sommes rendus chez eux et avons eu un entretien avec eux. Parmi les personnes que nous avons visitées, il y a des scénaristes, des producteurs, des réalisateurs, des maquilleurs, des VJ, des directeurs de la photographie, des acteurs, des photographes, des monteurs, des théâtres et quelques amis qui connaissaient Faizol Semambo.

Comment estimez-vous que ces activités permettent une réflexion sur le monde actuel, en lien avec la crise du COVID-19, et/ou sur la construction du futur ?

L’industrie cinématographique ougandaise a toujours eu un défi à relever en matière de documentation des créateurs et de leurs œuvres et je crois que dans 50 ans, lorsque l’industrie sera en meilleure posture, ces vidéos seront un reflet du passé et un guide pour l’avenir. Elles permettront à la nouvelle génération de savoir ce qui est arrivé aux créateurs pendant la crise de Covid19. Tendre la main aux artistes leur a réchauffé le cœur. Nous avons réveillé leurs esprits pour qu’ils s’aiment, s’intéressent et se surveillent mutuellement et qu’ils soient les gardiens de leurs frères. De nombreuses personnes seront inspirées par ce que les artistes ont fait en réponse à la crise de la Covid19.

Quel a été votre ressenti durant la résidence ? Et au sortir de celle-ci ?

Lorsque j’ai commencé la production, ce documentaire était une plateforme pour faire le point sur les Créateurs et découvrir comment ils se portaient et survivaient durant el lockdown. En terminant la production, j’ai réalisé que celle-ci était une occasion extraordinaire de témoigner sur les créateurs en Ouganda, de suivre ce qu’ils font et de les encourager en temps de crise. L’industrie a besoin de capturer les histoires des nombreux artistes créatifs. J’ai réalisé que leurs histoires n’avaient jamais été partagées ou racontées.

Son œuvre

[(Creatives Under Quarantine
)]

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