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Ambrose Watanda

Ambrose Watanda

Ouganda - Film & Photographie

L’artiste

**Quelques mots sur votre parcours artistique

Mon voyage artistique a commencé en 2016 lorsque je me suis inspiré de la beauté et de l’art qui existaient dans la communauté dans laquelle je vivais. La beauté était dans les gens et leurs activités, j’ai donc décidé de commencer à documenter leurs histoires à partager avec le reste du monde. ces histoires en photos.

Depuis combien de temps êtes-vous artiste?

Je suis artiste depuis cinq ans maintenant, j’ai commencé à travailler professionnellement en 2016.

Pourquoi avez-vous demandé cette bourse? Comment la bourse vous soutiendra-t-elle?

J’ai demandé cette bourse pour me permettre de documenter la vie des enfants de ma communauté pendant la pandémie du covid-19 afin de les sensibiliser à leurs droits. La bourse facilitera mes déplacements dans la communauté et financera les accessoires de tournage qui pourraient être nécessaires dans le processus de tournage et de documentation photographique.

Quels sont vos objectifs artistiques concrets après cette résidence?

Mon objectif artistique après la résidence est d’établir un dialogue sur les droits des enfants avec les dirigeants de la communauté et de créer plus d’opportunités pour créer des histoires photographiques informatives à l’avenir.

Sa résidence

Qu’avez-vous accompli au cours de cette résidence de création ? Quel est le résultat (œuvre créée) ? Qui a été impliqué dans le processus de création ?

La subvention « Creativity is Life » a été utilisée dans le cadre de diverses activités qui m’ont permis de créer et de mettre en place le court métrage et le documentaire final intitulé « LEFT BEHIND BUT NOT FORGOTTEN ». Il se concentre sur la situation critique des enfants de ma communauté pendant l’épidémie de la pandémie COVID 19. Le processus de création du court-métrage m’a inévitablement permis de m’engager plus profondément avec les dirigeants de la communauté, j’ai pu les écouter mettre en lumière les défis auxquels les enfants ont été confrontés pendant la pandémie COVID 19 et aussi concevoir des solutions pratiques et durables à ces défis, une réalisation que cette résidence a rendue possible.

Le processus de création du court-métrage m’a permis d’engager les agents de santé du centre de santé communautaire sur la mauvaise santé des enfants de la communauté qui est une conséquence directe de l’épidémie de la pandémie COVID 19. Cet engagement a conduit les membres et les dirigeants de la communauté à organiser un petit camp médical au centre de santé où plus de quarante enfants ont reçu un traitement gratuit contre la grippe. Toux, paludisme et vermifuge, signe que des mesures étaient prises pour changer cette situation désastreuse.
J’ai également fait participer les parents de la communauté, en particulier les mères qui ont partagé leurs histoires et ont également suggéré des mesures qui pourraient être prises pour améliorer les moyens de subsistance des enfants de ma communauté.

Comment estimez-vous que ces activités permettent une réflexion sur le monde actuel, en lien avec la crise du COVID-19, et/ou sur la construction du futur ?

Le dialogue, la défense et le lobbying en faveur des droits de l’enfant par le biais de photos et de documentations vidéo, qui ont été les éléments principaux de mon projet de résidence, mettent en évidence la possibilité d’utiliser l’art comme un outil pour engager les dirigeants politiques et communautaires sur les questions qui ont touché les communautés pendant cette pandémie COVID 19. Et grâce à de tels engagements, de véritables solutions pratiques et durables peuvent être élaborées au cours du processus de dialogue pour avoir un impact positif sur la vie des personnes dans les communautés africaines pendant la flambée épidémique de la pandémie COVID 19.

Ces activités montrent également que l’art et la communauté sont inséparables. L’art peut être utilisé pour représenter les défis de la communauté et plaider pour le mieux, mais les communautés sont également une source riche pour les artistes qui peuvent créer des œuvres étonnantes qui pourraient devenir une forme de subsistance pour les artistes, une relation cordiale et mutuelle qui façonnerait positivement l’avenir des communautés dans le monde entier pendant la pandémie COVID 19.

Quel a été votre ressenti durant la résidence ? Et au sortir de celle-ci ?

La résidence m’a fait ressentir de la compassion, surtout envers les enfants que je documentais. Elle m’a fait réaliser qu’il y a encore beaucoup à faire dans les domaines de la santé et de l’éducation des enfants et qu’il faut commencer par nous, les artistes, en racontant des histoires qui peuvent avoir un impact sur la vie de ces enfants.

Son œuvre

[(

Left Behind but not Forgotten

)]











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