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Bourse de mobilité Africalia

Des boursiers Africalia au Fespaco 2023

Fespaco 2023

Découvrez le retour d’expérience de Haissetu Sembunu Bianca membre de Yolé!Africa et Justine Bitagoye, boursière du programme Pasacc-Bu.

fb_img_1684661806497.jpg« Au début c’était un peu compliqué car c’est un monde vaste. Tu ne connais personne, rien n’est planifié à l’avance pour toi. Il faut chercher à faire les rencontres, cibler les personnes intéressantes pour le travail que nous faisons à Yolé !Africa. Cela m’a pris un ou deux jours mais après j’ai commencé à rencontrer plus de 10 personnes entre autres des producteurs, réalisateurs avec qui j’ai eu des discussions intéressantes.

Mon point d’attention était notre programme de formation, alternative to TV soutenu notamment par Africalia. Dans ce programme nous faisons intervenir des professionnels du cinéma pour donner diverses formations. J’ai également regarder des films dans une perspective de programmer des projections pour le programme ; les rencontres d’Ishango, dédié à la ré imagination de la place de l’art dans le monde contemporain.

A Yolé ! Africa, nous accompagnons également des jeunes qui font des films. Être au fespaco c’était l’occasion de trouver des moyens de distribution de ces films

Participer à ce festival, c’est vraiment s’ouvrir au monde, au monde panafricain. Cette bourse de mobilité m’a permis de positionner notre travail par rapport ce qui se fait ailleurs en Afrique et établir des ponts entre les structures pour des collaborations futures. Merci à Africalia ! »

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Justine Bitagoye, est une journaliste et réalisatrice burundaise. Selon elle, le Fespaco est un grand vecteur de création et distribution du cinéma africain. « C’est un honneur de pouvoir y participer grâce à Africalia à travers le projet Pasacc-bu. Cette opportunité de mobilité m’a permis d’élargir le champ des possibles, parce qu’en tant que professionnel du cinéma au Burundi, on n’a pas l’occasion de se créer un réseau, de dialoguer avec d’autres créatifs et visiter des salles de cinéma. Nous n’avons pas l’habitude de nous rendre au cinéma à l’instar des burkinabé qui remplissent leurs salles de cinéma. J’avais eu l’opportunité de présenter un documentaire il y a quelques années de cela ici à Ougadougou, ça a été une re decouverte et ça m’a permis de renouer avec des réalisateurs avec lesquels j’avais perdu tout contact et j’ai remarqué le pas de géant qui s’est installé entre nous, mais cela me pousse à revenir en 2025 avec quelque chose à présenter ».

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