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Justus Macharia

Justus Macharia

Kenya - Animation

L’artiste

Quelques mots sur votre parcours artistique

J’ai commencé à écrire à l’âge de seize ans. À dix-huit ans, je me suis concentré sur l’écriture pour le cinéma et la télévision. Je m’inspire des histoires africaines et je me spécialise en ce moment à raconter des histoires à travers l’animation.

Depuis combien de temps êtes-vous artiste?

J’écris depuis dix ans; et je suis animateur depuis trois ans.

Pourquoi avez-vous demandé cette bourse? Comment la bourse vous soutiendra-t-elle?

J’ai postulé pour cette bourse parce que j’aime la narration et je suis toujours ravi d’avoir l’opportunité de raconter des histoires africaines. Mon désir est d’utiliser le cinéma pour offrir une vision pleine d’espoir pour l’avenir de l’Afrique. Cette bourse me permettra d’investir dans la production d’un court-métrage ambitieux et esthétiquement innovant.

Quels sont vos objectifs artistiques concrets après cette résidence?

À la fin de la résidence, j’espère produire un court-métrage en stop motion qui propose des solutions et des correctifs pour les systèmes de santé défaillants de nombreux pays africains

Sa résidence

Qu’avez-vous accompli au cours de cette résidence de création ? Quel est le résultat (œuvre créée) ? Qui a été impliqué dans le processus de création ?

Pendant cette résidence de création, j’ai produit un court-métrage en stop motion sur papier intitulé « Tiba ». Le film a été produit avec mon collègue Shadrack Munene. Au moins onze personnes ont participé à la production du film, à savoir le casting et l’équipe de post-production.


Comment estimez-vous que ces activités permettent une réflexion sur le monde actuel, en lien avec la crise du COVID-19, et/ou sur la construction du futur ?

Je pense que la résidence de création a bien reflété l’environnement de travail actuel et peut-être futur. J’ai pu travailler depuis chez moi, comme le font de nombreuses personnes au Kenya et dans le monde entier. C’est difficile, mais c’est un sacrifice que beaucoup d’entre nous doivent faire pour gérer la crise de COVID-19. Notre projet visait à améliorer la formation et l’éducation en matière de soins de santé en Afrique, et j’espère donc qu’il suscitera au moins un débat au Kenya sur la nécessité de remodeler nos systèmes de soins de santé.


Quel a été votre ressenti durant la résidence ? Et au sortir de celle-ci ?

La résidence a été extrêmement excitante et c’était une occasion pour moi de relever un vrai défi en tant que cinéaste. Le processus de réalisation du court-métrage s’est avéré plus difficile que je ne l’avais prévu. L’étape de pré-production a demandé beaucoup de travail et de temps en raison de la quantité de papiers que nous avons dû couper pour l’animation. La solution à ce problème a été de recruter des membres de ma famille et avec leur aide, nous avons pu réduire le nombre de jours de pré-production. Le processus de post-production a également été un défi, mais il m’a vraiment appris la valeur et la nécessité de créer un bon flux de travail de post-production. Malgré ces défis, je suis reconnaissant pour la résidence car elle m’a beaucoup appris en tant que créatrice.

Son œuvre

[(

Tiba

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