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Samira

Samira

Sénégal - Slam

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L’artiste

Quelques mots sur votre parcours artistique

J’ai commencé le slam en fréquentant les soirées du Vendredi Slam et Krefour Poetic, puis j’ai sorti mon premier recueil de poèmes OXYMORIQUES. J’ai animé plusieurs ateliers d’initiation au slam dans les prisons, les écoles, les centres culturels et participer à de nombreuses scènes locales et internationales.

Depuis combien de temps êtes-vous artiste ?

Je suis artiste depuis 6 ans, en effet, j’ai commencé à slamer 2014.

Pourquoi avez-vous postulé à cette bourse ? En quoi la bourse va vous soutenir ?

J’ai postulé à cette bourse afin de ne pas rester inactive malgré cette période de crise, mais également par envie de travailler avec Africalia pour développer un nouveau projet alternatif. Enfin, parce que je voulais faire entendre ma voix via internet, me fixer de nouveaux objectifs.

Quels sont vos objectifs artistiques concrets après cette résidence ?

Mes objectifs artistiques seront de mettre en ligne mon projet INTRO, de vulgariser mon slam auprès des internautes et de maîtriser l’utilisation des outils numériques.

Sa résidence

Qu’avez-vous accompli au cours de cette résidence de création ? Quel est le résultat (œuvre créée) ? Qui a été impliqué dans le processus de création ?

J’ai accompli mon projet INTRO grâce à la résidence créative d’Africalia. En effet, j’ai pu réaliser 5 sons de slam et enregistrer 1 jingle et 5 poèmes intégrés dans mon projet. Toutes ces œuvres forment ensemble mes 5 podcasts. Il m’a également été permit de mettre en ligne mon site internet à l’aide de la bourse afin de pouvoir bénéficier d’une plateforme digitale pour la diffusion de mes œuvres. Sans oublier que j’ai réalisé un shooting photo pour les cover et affiches du projet.
Durant ma résidence de création, j’ai impliqué mon manager Atibou Diallo qui s’est chargé de la coordination du projet. J’ai également impliqué Stéphane Pambou qui a composé la musique des sons, a assuré les enregistrements, le mix et le mastering. La MCU Dakar (Maison des cultures urbaines de Dakar) a aussi été impliqué en tant que partenaire car on a occupé son studio d’enregistrement le long du mois d’Août. 4 instrumentistes et une chanteuse traditionnelle ont participé à la création musique : le pianiste Fructueux Laurel, le koriste Bayla fall, le batteur de tam-tam, Symenouh Laurel à la batterie Joe et Awa Ngoyane qui a assuré les chœurs. De plus, la maison de production audiovisuel Yoodivision qui a notamment été impliquée a fait les shootings ainsi que les visuels, covers et affiches du projet.

Comment estimez-vous que ces activités permettent une réflexion sur le monde actuel, en lien avec la crise du COVID-19, et/ou sur la construction du futur ?

Les activités de mon projet permettent une large réflexion sur le monde actuel. En effet, à travers les thèmes abordés, j’ai tenté de mettre en relief le fait que le monde est plus interconnecté que jamais et qu’il est important de se remettre en question en cette période de crise.
Tout d’abord avec le titre éponyme « Intro », j’apporte un regard introverti sur qui je suis, sur l’endroit où j’évolue et sur la poésie urbaine que je fais. Ensuite, avec le morceau « Noir et Blanc » j’essaie de dépeindre mon environnement immédiat et toutes les difficultés auquel j’étais confrontée avant l’avènement du Virus et qui se sont maintenant décuplés. Le projet reste aussi un hymne à l’espoir pour inciter aux futures femmes artistes ou lambda de prendre la parole et cela grâce au son « Ras-le-bo » où j’explique qu’il est plus que jamais important pour les femmes et les jeunes filles de s’accepter et de s’affirmer. Je ne saurai terminer sans dire que mon projet reste aussi un hymne à l’amour fou, démesuré, unique, avec le titre « Tambourin de mon Cœur » en cette période de crise, il est reste plus que jamais important de montrer son amour aux personnes qui nous sont chères.
Enfin le titre « Outi » (aller chercher en Français) traite de la construction du futur qui ne peut se faire sans la jeunesse. Malheureuse, une certaine partie de cette dernière a tendance à croire que l’herbe est plus verte ailleurs et veut parfois passer par des voies illégales et dangereuses pour y accéder

Quel a été votre ressenti durant la résidence ? Et au sortir de celle-ci ?

Durant la résidence de création à domicile je me suis sentie bien, libre de mes faits et gestes. A la fin j’ai un peu commencé à stresser car j’avais peur de ne pas respecter les deadlines, et surtout aussi peur des critiques envers les œuvres réalisées même si je les réécoute en boucle chaque jour avec une fierté incommensurable. Cela parce que j’ai abordé les thèmes que je voulais de la façon que je trouvais la plus adéquate et l’univers musical correspond exactement à l’ensemble qui pour moi apporte une réponse poétique à la thématique “Ici et maintenant”.

Son œuvre

[(

I.N.T.R.O

)]

Samira - I.N.T.R.O
Samira – I.N.T.R.O

Samira - I.N.T.R.O
Samira – I.N.T.R.O

EP

Intro

Depuis la fenêtre de ma chambre sombre,
Je vois un voile noir enveloppé dehors, alors,
Je tente d’introduire parce qu’introvertie je tente mon introspection,
En inspirant et en expirant poésie, entre quatre murs, j’écris,
Je tente d’introduire ici et maintenant
Introduire, Introspection, introvertie
Intro
Introduire est dur quand on ne sait pas par quel bout prendre le texte,
de la vie, des ratures, des pages arrachées et fautes de syntaxe
A 13 ans, je me suis noyée dans la poésie pour pas baigner dans mes pleurs
Bien plus tard mon encrier s’est asséché encore plus que mon cœur
essoufflé par le poids de mes peurs dessiné maintenant en poignée d’amour
J’ai surtout manquer de poigne pour dire merde à la vie et la prendre à bras le corps
Mettre à bas les zones de confort faire de son épiderme une aire de jeu, de découverte
Et cesser de passer le plus clair du temps à enfoncer des portes déjà ouvertes.
j’ai préféré l’écriture à la prière l’exercice de lucidité, cessant de me faire croire
Que je tâtonnais dans le noir alors que je portais juste des œillères
même si scander des mots vrais reste pour moi la plus belle des litanies
Depuis ma nuit ne finit plus,
Je rêve mes cauchemars et j’éveille des soupçons
Mais je veille à faire scintiller les étoiles au son de ma voix

Je rêve mes cauchemars, j’éveille des soupçons,
Mais je veille à faire scintiller les étoiles au son de ma voix

J’ai navigué entre la haine et l’amour fou
entre la maladie et la mort floue
les genoux dans la boue j’ai rampé
sous la pluie le vent les orages
en durcissant ma moue
Méfiante car certains aiment frapper un homme qui se trouve déjà à terre
Qui a la grande roue des problèmes à invraisemblablement tirer le gros lot
Alors important il reste de garder son ardeur face à la mer
Quel que soit la chaleur du feu jamais il n’allumera l’eau
Même si mes souvenirs restent vagues devant l’adversité je m’armais d’amnésie
Sans me douter que la léthargie viendrait demeure ériger
Introduire est dur,
Quand on se souvient que nos meilleurs moments se trouve dans le passé
Qu’on ne fait pas assez d’efforts pour survivre à la vie
Que le présent le plus précieux reste le présent car le futur c’est aujourd’hui.
Je rêve mes cauchemars et j’éveille des soupçons
Même si scander des mots vrais reste pour moi la plus belle des litanies
Depuis ma nuit ne finit plus
Je rêve mes cauchemars
J’éveille des soupçons
Mais je veille à faire scintiller les étoiles au son de ma voix

Je rêve mes cauchemars, j’éveille des soupçons
Mais je veille à faire scintiller les étoiles, au son de ma voix

Noir sur blanc

Ne pas perdre de vue
Que tout passe
Le temps, musique rythmique
Nous entraîne sur la piste de la vie
Où on apprend chaque jour
Un nouveau pas de danse
Ampoules aux pieds
On continue de valser
Tanguer, virevolter
Ayant pour seules pauses
Les slows Éphémères.
On tente alors, tant bien que mal
Noir sur blanc, de coucher sur le papier.
Ils disent que la vie est belle
Ils disent que la vie est simple
Pendant qu’on ne distingue plus
L’irréel du réel,
La vie reste un recommencement sempiternel.
Les larmes du temps suintent,
En silence, sourds, ils croient être éternels,
Ils nous disent qu’ici repose De Grands Hommes,
Dont la somme de leurs bienfaits pourraient à vie nous protéger
car
Nous rabâchent-ils le Sénégal est une terre sacrée
Mais comment ? Comment se fait-il que
L’arsenal de prière de cette paix factice soit désamorcé
Devant nos routes Goudronné par sang de tant de victimes
Anonymes véritables martyrs contemporains
On joue à la loterie avec la vie des pauvres
Fatalistes moutons parqués dans la cour du roi
Et quand s’abat l’inimaginable on ose encore dire “ndogalou Yallah la” (c’est la volonté divine)
Pendant que des mains sales
Font des tours de passe-passe
Sous les tables bien garnies de cette classe
De gens qui, pour un tout ou un rien, râlent
Ce sont des corrompus
Des cœurs qui ont rompus avec les battement dignes
Des corps rompus et habités par le vice
Des personnes imbus de superflus et qui volent
Les moyens de leur politique de vie, de vent
Devant plus fort qu’eux, ils courbent l’échine, sans-gêne ,
Pendant que les battements de cœur de certaines femmes s’arrêtent
en donnant la vie sur des charrettes
pendant que des petites filles
peignent en rouge le sable
avec la plante de leurs pieds
le long des kilomètres
Séparant leurs maisons du puit.

DITES-MOI…
Sur quelle terre bénie les gens crèvent ils
Comme du bétail dans les hôpitaux ?
Il faut payer d’abord clament t’ils
Pendant que le dernier souffle s’extirpe du corps du malade
Mais, mon cœur bat la chamade
Quand je pense à la famille hypocrite
Qui viendra faire sa mascarade
Fera pleuvoir les billet de banque à l’enterrement
Sous le regard hagard des véritables proches qui serreront les dents
Parce que nous sommes des sénégalais bon teint hein on fait le masla
On porte des masques à longueur de journée
On juge on jauge on critique et puis basta
L’indignation facile l’inaction innée
Aucune notion de bien commun le voisin c’est toujours le con
Et ils s’insurgent devant leurs écran
Mais, face à l’argent ces même sacrifiés deviennent amnésiques
Rabâchent toujours le même disque
Le changement reste un luxe qu’ils ne peuvent se payer
Ces nouveaux riches recherchent de nouveaux pauvres
Sur qui leur pouvoir exercer
Ça reste un cercle vicieux où tout gravite autour
De la possession et de la domination de l’autre
De l’humiliation et de l’asservissement de l’autre
Une lutte des classes , une lutte des confréries
Une lutte des castes, une lutte des ethnies
les révoltés d’hier deviennent les griots du roi d’aujourd’hui
Ils nous anesthésie à l’aide de la seringue folklorique
On met au-devant de la scène les têtes vides
Ils nous disent qu’avec 100 francs de connexion zéro stress

Mais,
Ils ne connaissent pas les héros des livres,
Qui restent fermés et prennent la poussière sur les étagères des bibliothèques.
A la place, on préfère rire de rien en mangeant des pastèques
Et pleurer tout le temps de l’hivernage
Parce que la boue nage avec notre reste de dignité n
Mais jamais il ne régleront le problème des inondations dans nos quartiers

Cela, parce que
Les toits de leurs résidences ne fuient pas !
Ils ne connaissent pas
La souffrance de la vendeuse d’arachide
encore moins
Celle de la vendeuse de beignets
Ce n’est qu’à l’approche des élections qu’ils viendront faire pénitence dans nos cités.

Tambourin de mon coeur

Ne pas laisser la lumière s’éteindre,
Espérer à haute voix.
Transcrire les battements de cœurs en vers,
Laisser les strophes tambouriner
Ne plus jamais avoir peur d’aimer !
Ramper, ramper, ramper,
Mais ne jamais arrêter d’avancer
La seule constante reste le changement..

Dis le haut et fort
Que je n’ai pas tort
De laisser mon corps
Crier envie et désir
laisser nos instincts faire le pire
nous Sentir en vie
vivre nos envies
sortir cette flamme qui me bousille les tripes
Faisons de cette nuit notre meilleur trip
Explorons toutes les contrées
De nos épidermes
De nos zones érogènes érigées fermes
Aux faux fuyants, mettons un terme
Laissons éclore le germe
Qui renferme notre amour fou,
Notre totem.
Ce soir,
Assassinons ensemble Morphée
Avant de faire morfler organes
Ce soir, d’en faire des mortiers
aux vas et viens immortels
Ce soir,
vivons l’instant présent jusqu’à ce que s’éternisent les cernes
loin des tabous
Loin des différences qu’on effleure du bout de la langue
loin des langues de bois
loin des cœur charbonneux
les plaisirs charnels
semblent tellement irréels
Quand désir et amour s’entrelacent
et que la nuit lasse va se coucher
sous ce déferlement répétitifs de
tant de gestes différents
de tant de mains
qui défient la loi du temps
dans tant d’espaces incongrues, inconnues
et cela en même temps
le feu et le feu
se brûle pores à pores
dehors,
les cœurs sont sales
les rapports sont inhumain
mais, entre 4 murs
nos corps se déchirent
voulant toucher les battements de cœurs
du bout des doigts
jusqu’à ce que les zones érogènes érigées fermes
laissent apparaître des cernes
Dis le haut et fort
Que je n’ai pas tort
De laisser mon corps
Crier en vie
vivre nos envies
sortir cette flamme qui me bousille les tripes
Faisons de cette nuit notre meilleur trip
Explorons toutes les contrées
De nos épidermes
De nos zones érogènes érigées fermes
aux faux fuyants mettre un terme
laisser éclore le germe
qui renferme notre amour fou
Notre totem.
Conjuguons nos corps dans la pénombre
Faire de nos 2 ombres une seule âme
braquons l’amour comme unique arme
pour faire la casse du siècle
dévaliser toutes les étoiles dans le ciel
les caser dans chacune de nos pores
et laisse scintiller la chair de poule de mille feux
danser sur et sous nos jeux de lumière
danser entre et dans nos jeux de lumière
Danser au-devant et en dehors de nos jeux de lumière
Jouer avec la lumière de notre danse.

Ce soir
Assassinons ensemble Morphée
Avant de faire morfler organes
ce soir d’en faire des mortiers
Aux vas et viens immortels

Ras-le-bol

On a longtemps pris la parole de l’homme pour la vérité universelle et la plus haute expression de l’intelligence, comme l’organe viril constituait la plus noble expression de la sexualité. Il faut que les femmes crient aujourd’hui. Et que les autres femmes – et les hommes – aient envie d’entendre ce cri. Qui n’est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, car alors il devrait se retourner contre elles-mêmes. Mais un cri de vie…….. » Benoite Groult

toc toc toc
Puis-je entrer ?
non je blague la réponse m’importe peu
je tague ma voix de vers j’essaie de slamer mes voeux
même si pour ça il me faut arracher la parole
car lasse je suis de ces jeux de rôle
et de cache-cache avec cette société
Bientôt 30 ans célibataire, sans enfants
et jamais ma voix n’aura autant compter
car je suis de ce monde là
et je poétise le changement
au-delà des vers et des figures de style
je poétise le possible
quand je vois à chaque coin de rue
la bêtise prendre Racine
la déshumanisation luire dans les yeux des gens
le mal est profond et rien n’arrête la machine
qui bat à plein régime alimenté par le monde faible et malade.
Ces pensées malsaines
fanatiques qui disent que toutes doivent suivre des identiques chemin
alors que les destinations ne sont pas les mêmes
et toutes les mains peuvent gagner du pain.
Ne me récitait pas de sourates ni de numéro d’alinéa
ne me sortait pas la bible encore moins la thora
Ne parlait pas d’athéisme ni du Bouddha
Je ne vois que la loi de la jungle et des animaux en rut
la foi en rupture de stock dans les cœurs noirs.
Des hommes qui violent des malades mentales tard le soir
Qui font des bâtiments inachevés le témoin des vies arrachées étouffés tacheté de gouttelettes de semences lâches
mais sache que jamais ma voix n’aura autant compter
camper ce décor désastreux sur le papier
faire suer le sang de mon encrier
ce monde là m’a tellement rendue blasée
que j’ai peur que si j’enfante un jour mes gosses ne se fassent bouffer
Car cela n’arrive pas qu’aux autres l’injustice devrait être combattus par tout le monde
elle se propage comme la mauvaise herbe
mais pourquoi plus personne ne désherbe sous son pied

je suis de ce monde là
je poétise le changement
au-delà des vers, des figures de style
je poétise le possible

quand les bourreaux sont protégés dans la cour familiale
et que tu vois le cercle qui était sensée te défendre t’accuser
toi la victime
qui sait
peut-être que tu l’aurais aguiché ?
comme si
quelque chose pourrait justifier le viol
Non!
Non on t’a volé ta vie
ton droit de dire non
Non!!
ton corps n’est pas un objet
tu as le droit comme bon te semble d’en disposer
et non!!
tu n’es pas responsable de ta famille
ni de ses réactions
elle devrait t’épauler et passer à l’action
car tu es leur fille et non un paillasson
tu as le droit de t’habiller comme tu veux
de t’exprimer et surtout de dire non
et oui
il faut éduquer les filles et les garçons
arrêtons de déplacer les débats
qui peut cautionner des ébats sur un bb de 4 mois ?
Dites moi?
par hasard
Quand pensons-nous éteindre nos caméras ?
quand allons-nous arrêter de nous comporter comme des scélérats
de collecter et de partager les données personnelles
quand allons-nous arrêter d’atteindre à la dignité humaine
arrêter de remplir le grenier des réseaux sociaux à ras bord
rien ni s’efface définitivement
une fois que ça rentre ça sort difficilement
La société a besoin d’être soignée
elle ne jouit plus de toutes ses facultés mentales
elle est fatiguée et son cœur en métal
est entrain de rouiller
le bateau tangue
mais quand les gens ont faim
ils donnent au chat la langue
car ils n’ont plus peur de mourir noyé
le mal est profond
ses racines marchent dans le monde
et ses germes ont même éclos
dans l’enclos du roi
pendant que les montons de Panurge
broutent
L’ignorance et l’indifférence à pleine dent.

je suis de ce monde là
je poétise le changement
au-delà des vers, des figures de style
je poétise le possible

Outi

Reculer
Voir
Accepter
Attendre tout
De soi
La réponse
La lumière
Tout bout en toi,
Fermer les yeux
Voir
Entendre
Sentir
Ces vagues
Ces crépitements
si proches,
intérieurs
Ils crient
Ils hurlent
« Arrête de chercher loin !!!”
Ils hurlent,
“Arrête de chercher si loin !”
Paroles en wolof mettant en scène un homme pensif assis en face de la mer. Ici l’artiste use d’une métaphore imaginant un combat entre cet homme et la mer puisque ce premier est prêt à tout braver pour aller en occident. Ce voyage poétique montre que le désespoir, le chômage, le manque de considération familiale peut pousser un homme à tout et cela quelque fois au prix de sa propre vie.


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