Formé au jeu d’acteur, en Arts de la Scène, aux techniques de théâtre d’intervention sociale. Je suis le directeur artistique de la compagnie de théâtre Karengu de Diabir en Casamance. Je collabore actuellement avec la chorégraphe belge Céline Curvers sur un projet solo de danse théâtre (création en 2020-2021)
Depuis 2012 (après la magnifique rencontre avec le metteur en scène belge Armel Roussel) jusqu’à aujourd’hui, et encore demain…
Cette bourse me donne un élan vital. Le seul moyen pour moi de continuer à créer dans le contexte de survie actuel lié au Covid-19. Cette bourse me permettra d’exprimer par ma pratique artistique tout ce qui se chamboule en moi depuis le confinement.
Continuer à créer dans l’espace public pour toucher le plus grand nombre et permettre le lien social ; Continuer à inventer un langage corporel personnel lié à mon histoire.
Grâce à la bourse d’Africalia, j’ai pu entamer l’exploration et finaliser l’écriture d’une phrase de danse qui sera partagée dans l’espace public. Pour pouvoir toucher le plus grand nombre de spectateurs, j’ai fait un repérage photos des lieux qui seront choisis pour partager le travail avec le public.
Toujours grâce à la bourse, j’ai pu approfondir mon exploration artistique, directement en lien avec le Corona, et chercher une phrase de mouvements inspirée par le confinement (dans ma chambre, en intérieur).
Les personnes impliquées sont :
Je pense que le résultat obtenu tout au long de la résidence peut ouvrir une réflexion profonde sur le monde actuel parce que je crois en la force de l’apport de l’activité artistique sur les gens.
Les éléments présents dans la chorégraphie sont faits d’images fortes qui illustrent mes préoccupations : une corde élastique qui attache mes pieds pendant que je danse (pour montrer la soumission que nos dirigeants nous impose), une veste avec des sachets en plastique sur le dos (pour montrer l’incohérence de la gestion des déchets), un masque qui couvre mon visage (qui fait référence au Covid 19 mais aussi au manque d’écoute de nos dirigeants pour construire le futur : par rapport à la culture, au problèmes de santé, d’éducation,…)
Durant la résidence, j’ai réussi à trouver beaucoup d’énergie pour le projet. J’ai trouvé aussi une régularité dans la méthode de mon travail. J’ai organisé mon planning de façon très constructive, la bourse me permettant de ne me consacrer qu’à ce projet. J’ai pu prendre le temps pour essayer de nouvelles choses. Comme j’ai fait beaucoup de créations théâtrales, cette recherche par la danse m’a permis de trouver un nouveau langage d’expression lié au mouvement, à l’utilisation du corps. Ce qui m’a permis de me libérer des tensions que je ressentais (et que je continue à ressentir) liées au confinement.
Je suis content du résultat même si je dois avouer que j’ai rencontré des difficultés liées à l’isolement face à la création (l’absence de contacts avec mes amis artistes) et des difficultés liées à la météo. De fortes pluies ont rendu parfois le travail en extérieur compliqué. J’ai heureusement pu surmonter cela grâce au soutien que j’ai eu de la part de mon entourage.
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